Destyneo

6 jours aux Emirats Arabes Unis

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Un pays de la péninsule arabique a fait parler de lui ces temps-ci, car il accueillera la prochaine coupe du monde de football, que je vous invite chaleureusement à boycotter… J’en profite, dans un premier temps, pour vous partager mes souvenirs d’un séjour aux Emirats en 2015. Puis, je terminerai l’article par mes réflexions sur l’envers du décor, découvert à travers cette expérience touristique, mais surtout, lors de visionnages de documentaires, post-voyage.

Mon séjour à Dubaï

En janvier 2015, j’ai eu l’opportunité de partir 6 jours à Dubaï, grâce à un ami rencontré en Angleterre qui est parti faire des études là-bas (un MBA à la Hult International Business School). J’avais pris des billets de TGV/avion Strasbourg-Paris-Dubaï avec AirFrance (pour à peine 400€ aller-retour si mes souvenirs sont bons). Dubaï est une ville qui n’est pas plus âgée que moi, puisqu’en 1990, ce n’était encore qu’un désert. Je n’avais jamais vu autant de voitures luxueuses, de belles architectures scintillantes, des grattes ciels à couper le souffle. En revanche, il y a très peu de végétations et les seuls animaux que j’ai vu dans la rue étaient de maigres chats errants.

Jour 1

Le 23 janvier 2015, je suis arrivée à l’aéroport de Dubaï. J’étais complètement dépaysée. Au passage des douanes, des émiratis, vêtus d’une longue robe traditionnelle d’un blanc éclatant et d’un foulard qui couvre leur tête, accueillent les passagers et tamponnent les passeports. Après avoir échangé un peu d’argent, j’ai pris un taxi pour me rendre jusqu’à la colocation de mon ami. Il m’a présenté à ses colocataires et m’a fait visiter l’appartement et les lieux communs. Malheureusement, je n’ai pas eu le temps de profiter de la piscine et du jacuzzi de l’immeuble.

Mon ami était en plein examens, donc pas très disponible pour me faire visiter la ville.

Alors le premier soir, je suis partie avec un de ses collocs, en taxi, au Eden Beach Club.

Depuis la Palm Jumeirah
(presqu’ile artificielle en forme de palmier),
j’ai pu prendre de superbes photos :
de l’hôtel Atlantis et de la côte où l’on
pouvait voir l’hôtel Burj El Arab au loin.

Première photo de Dubaï by night.

Jour 2

Ce matin du 24 janvier 2015, je suis partie en direction de la crique pour visiter le quartier historique de Dubaï et ses souks.

J’avais démarré mon itinéraire par une promenade dans le quartier historique d’Al Fahidi.

On y voyait des bâtisses plus « anciennes » en comparaison des gratte-ciel vitrés.

Après avoir marché le long de la crique, je suis allée visiter le musée de Dubaï.

Le Dubaï Museum expose le mode de vie traditionnel des émiratis.

Avant la découverte du pétrole, les émiratis vivaient dans la sobriété et exerçaient différents métiers (pêcheurs, commerçants, enseignants, éleveurs de faucons, de chameaux, négociants en perles, etc.).

 

La matinée s’est écoulée, je me dirigeais vers l’Arabian Tea House Restaurant & Café, pour une petite pause restaurative. Le décor était somptueux, un peu méditerranéen. Pour le repas, je n’osais pas trop commander ce que je ne connaissais pas, donc j’ai opté pour une salade de poulet et un cocktail fruité.

J’ai repris, ensuite, mon chemin et me dirigeais alors vers la prochaine destination : le souk du textile, de la soie. Les hommes essayaient de m’attirer dans les boutiques pour me faire acheter des produits.

Cela pouvait paraître fatigant de se faire interpeller à chaque coin de rue, mais ils m’ont expliqué que c’était la seule manière pour que les touristes entrent dans leur magasin.

Un vendeur m’a proposé d’essayer des tenues traditionnelles par-dessus mes habits, je me suis prêtée au jeu. A la fin, j’ai gentiment refusé la proposition de monter à l’étage pour essayer des tenues supplémentaires (car j’ai vu que « quelque chose » pointait à travers son vêtement, lorsque j’ai pris une photo avec le vendeur, mais je ne publie pas la photo par respect).

J’ai tout de même acheté quelques foulards et tout s’est bien passé. N’hésitez pas à négocier les prix si vous achetez plusieurs articles!

Pour aller visiter les souks de l’or et des épices, il faut traverser la rive avec un bateau. Je crois que c’est l’activité la moins chère que j’ai effectuée à Dubaï. J’ai dépensé à peine 1 dirham!

J’ai également acheté quelques
souvenirs au souk des épices
(j’ai oublié d’y prendre des photos).

Enfin, je me suis promenée au souk de l’or, sans en acheter, car j’ai une préférence esthétique pour l’argent ou l’or blanc ^^.

Pour la soirée, j’ai rejoint un français travaillant pour l’industrie du pétrole, rencontré via couchsurfing, pour qu’il me fasse visiter Downtown. Nous avons diné dans un restaurant du Souk Al Bahar. Puis, nous sommes allés boire un verre au bar de l’hôtel « The Adress Downtown Dubai« . La vue était à couper le souffle sur la ville et le Burj Khalifa. La tour Burj Khalifa est la plus haute du monde, elle culmine à plus de 800 mètres!

Jour 3

25.01.2015 : c’est partie pour une heure de route, en direction d’Abu Dhabi.

Je prends quelques clichés des architectures modernes, et parfois des constructions en travaux, à travers les vitres du bus touristique.

Le bus arrive enfin à notre première destination, la plus belle mosquée du monde, d’une blancheur inégalée : la mosquée Cheikh Zayed. Je l’admire d’abord de l’extérieur et essaie tant bien que mal de cadrer mes photos. Des fontaines et bassins entourent une partie de la mosquée. L’eau est fraiche, c’est agréable d’y tremper les mains.

Tranquillement, le groupe de touristes avance sur la place centrale de la mosquée,
en ayant pris soin de s’être recouvert
la tête d’un foulard.

Juste avant l’entrée à l’intérieur des lieux,
se trouvent des étagères pour y
déposer les chaussures.

Le décor est somptueux. Le sol est tapissé de façon traditionnelle. Des fleurs, des rosaces dessinent les sols, les murs, les colonnes, les portes et les vitraux de la mosquée. Les colonnes sont disposées quatre par quatre pour soutenir les arcades beiges, blanches et dorées. Les lustres suspendus au plafond scintillent de milles couleurs. Chaque motif a été pensé minutieusement, tel un chef d’œuvre.

La visite prend fin, le bus reprend la route en direction du Heritage Village Centre.

A nouveau, je prends quelques photos à travers les vitres du bus, des tours, des villas et autres bâtiments que nous croisons sur notre route.

5 minutes avant l’arrivée, nous passons par la Breakwater Road qui nous offre un panorama sur les gratte-ciel d’Abu Dhabi avec en prime une allée d’arbres taillés de manière atypique.

Nous entrons dans le village oasis pour nous plonger dans l’ère prémoderne des Emirats Arabes Unis et découvrir le mode de vie traditionnel dans le désert.

Un artisan nous fait une démonstration de la fabrication d’un tissu avec un métier à tisser.

Puis, nous avançons vers la plage pour faire des échanges, de séances de photo, entre touristes. Le panorama est magnifique : ciel bleu, gratte-ciel en arrière-plan, eau turquoise, sable blanc et palmiers.

Nous continuons notre immersion dans la vie traditionnelle des émiratis par le camp, comprenant des habitats légers, des zones d’ombres, un puit, etc.

Au Heritage Village Centre d’Abu Dhabi, vous rencontrerez, normalement, quelques animaux : des canards, une vache et un chameau.

Nous remontons dans le bus pour le dernier arrêt à Abu Dhabi avant le retour à Dubaï : Ferrari World.

Pas question de faire la sieste,
je prends encore des photos.
Sur quelques gratte-ciel, nous pouvons remarquer des portraits d’émiratis.
La plus grande effigie indique Father Zayed.
Il s’agit de celui qui gouverne les Emirats.
Ils appellent cela un père et non un président car la gouvernance est héréditaire, il n’y a pas d’élections au suffrage universel.

La journée à Abu Dhabi touche à sa fin. Nous reprenons le chemin du retour. Le bus nous redépose à Dubaï et j’ai rejoint mon ami qui s’est enfin libéré de ses révisions. Il me fait visiter le Dubai Mall, le plus grand centre commercial du monde. (Vous l’avez compris, à Dubaï tout a été fait en plus grand.) Lorsque nous nous promenions dans les allées du Dubai Mall, j’admirais l’élégance et la prestance des émiratis dans leur longue robe blanche. Je les trouvais tout de même un peu sérieux, et comme ce code vestimentaire était inhabituel pour moi, je m’efforçais de ne pas trop les fixer du regard. Avec mon ami, nous sommes entrés dans un magasin où se trouvaient des instruments de musique. Il s’est mis à jouer du piano. Des émiratis s’arrêtèrent pour écouter la musique et le complimentaient en souriant. C’est à ce moment-là que je n’avais plus l’image des émiratis stricts dans ma tête. Et oui, ils savent aussi sourire 🙂

Petit tour au Burj Khalifa. La tour scintille et change de couleurs alternativement passant du blanc au rose, etc.

Je pense avoir vu le spectacle des fontaines mais ça ne rendait pas du tout bien en photo sur mon téléphone, donc je les ai effacées.

Jour 4

En ce 4ème jour au sein des Emirats (26.01.2015), je retourne vers la crique et le quartier historique Al Fahidi pour prendre un petit-déjeuner au Sheikh Mohammed Centre for Cultural Understanding. C’est un centre pour la compréhension de la culture locale.

Les coussins, soigneusement disposés autour d’un tapis persan, nous invitent à nous assoir. Le petit-déjeuner traditionnel est placé au centre de la pièce. Le thé est servi dans des petites tasses et nous goûtons les différents mets : beignets au miel, pois chiche, nouilles, des sortes de pain et crêpe au sirop de datte. Une femme voilée musulmane nous conte un peu l’histoire et la culture arabe, ses coutumes, ses traditions et répond à nos questions. Ainsi, elle nous explique, par exemple, que les cheveux sont un signe de séduction pour les hommes, c’est pourquoi il faut les cacher afin de ne pas les tenter et susciter le désir. J’y ai vu un aspect pratique : les femmes voilées n’ont pas besoin de se coiffer si leurs cheveux sont cachés sous le voile. En revanche, je n’apprécie pas trop cet enseignement qui culpabilise les femmes. Je préfèrerai que l’on apprenne aux hommes à penser avec leur cerveau et un peu moins avec leur pénis… Vous pensez que c’est possible ? En tout cas, j’ai trouvé cet échange culturel très sympathique et bienveillant.

Je pense avoir pris le métro, cette fois-ci, pour visiter la Marina Promenade. Elle est située juste en face de la Palm Jumeirah.

De nombreux, bars, restaurants, hôtels et grattes ciels sont implantés autour du port de plaisance, dans lequel flottent de luxueux yachts.

Une des tours, la tour Cayan, attire particulièrement l’attention, car elle se tord en forme de spirale comme si on essayait de l’essorer.

Je monte ensuite au 52ème étage de l’observatoire de l’hôtel restaurant Marriott (2ème tour à droite de la tour Cayan) pour profiter d’une vue en hauteur sur la Palm Jumeirah. Je grignote un petit quelque chose qui ne va pas faire exploser mon budget et je repars pour l’excursion dans le désert.

Après avoir comparé plusieurs offres, j’avais décidé de faire un safari dans le désert avec RaynaTours. Le départ se faisait vers 16h à l’hôtel Ibis (le lieu de départ a peut-être changé depuis).

Ceinture bien attachée, j’ai eu la chance de pouvoir monter à l’avant. Le conducteur grimpait et glissait sur les dunes sportivement avec le 4×4, tel un Paris-Dakar.

Premier arrêt en plein milieu du désert. Un émiratis tenait un faucon sur son poing ganté. Il nous invitait à tenter l’expérience et prendre des photos souvenirs. Pas très rassurée, je tendais mon bras au maximum. Je profitais quelques instants du sable pieds nus et regrettais de voir que certains touristes avaient laissé des traces de leur passage (déchets…). Enfin, nous prîmes une photo de groupe, avant de reprendre la route pour le camp où nous allions passer la soirée.

A l’arrivée au camp, on nous proposa de
faire un petit tour en chameau.
Sensibilisée à la cause animale, j’étais prise entre l’envie de vivre cette expérience et l’empathie face à l’exploitation de cet animal pour le plaisir touristique…
On peut voir que j’ai le grand sourire au lèvre, j’apprécie ce moment. Et particulièrement l’instant où le chameau se rassoit, car on est propulsé de manière surprenante en avant. Malheureusement les chameaux n’ont pas l’air très gais sur les photos. :/

En attendant le coucher du soleil, certains faisaient du quad sur le sable, d’autres cavalaient à cheval. Moi, j’admirais le paysage et immortalisais l’instant présent.

A la tombée de la nuit, le camp s’illuminait.

Je me suis encore prise au jeu pour tester les tenues arabes.

Ensuite, nous avons mangé et regardé le spectacle de danse orientale, belly dance.

Mon téléphone a, une fois de plus, fait des siennes : la qualité des photos de nuit n’est pas au rendez-vous.

 

Jour 5

27.01.2015 : dernier jour avant le retour en France. J’ai décidé d’aller visiter des plages.
Je suis tombée sur une maquette du quartier Business Bay de Dubaï dans un petit centre commercial (je ne sais plus où exactement). Puis, sur mon chemin vers la plage de Jumeirah, j’entendais l’appel à la prière de la jolie mosquée Jumeirah. Enfin, je me suis posée sur la plage pour admirer l’eau turquoise du Golfe Persique. Après quelques instants de contemplation, je décidais de prendre la route pour la Sunset beach, la plage où l’on peut entrevoir le Burj El Arab, l’hôtel le plus luxueux, qui s’est auto-proclamé 7 étoiles.

Jour 6

Jour du retour en France. Au final, j’aurais eu seulement 4 jours et demi pour visiter, mais c’était déjà pas mal !

Pour terminer l’exposition de mes mini-vacances aux Emirats, voici quelques voitures vues là-bas, j’ai perdu des
données donc il me manque
les 4 plus belles…

Les activités que je n’ai pas faites

En même pas 5 jours, vous imaginez bien qu’il est impossible de tout faire. J’ai privilégié les visites, musées, découvertes culturelles, et surtout des activités qui n’allaient pas me faire dépenser trop d’argent inutilement car j’avais un voyage onéreux, prévu le même mois, à l’île de La Réunion pour le mariage d’une amie.

Voici les lieux où je ne suis pas allée ou les activités que je n’ai pas réalisées : aller au parc aquatique, aux parcs d’attractions, à la patinoire du Dubai Mall, à la station de ski artificielle, jouer au golf, nager avec les dauphins, faire un saut en parachute, monter à la tour Burj Khalifa, visiter Al-Aïn (oasis, Fort Al Jahili, musée national, palais, montagne Jebel Hafit, etc.), le parc Al Mamzar, Pearl Museum, le site archéologique Hili, Hatta Rock Pools, la péninsule du Musandam, le marché aux poissons, Ras Al Khor Wildlife Sanctuary, etc.
Entre temps, de nouvelles attractions ont été créées depuis 2015 comme le Love Lake, la grande roue Ain Dubaï, le musée du futur, le musée d’art digital Infinity des Lumières, musée Madame Tussauds, Louvre Abu Dhabi, etc.

À savoir avant de partir aux E.A.U.

Météo. La saison la moins chaude pour aller à Dubaï se situe entre octobre et mai. En janvier, il faisait moins de 30 degrés, la température était juste parfaite.

Décalage horaire. Il y a seulement +2 heures de décalage avec la France de mars à octobre (heure d’été) et +3 heures de décalage avec la France d’octobre à mars (heure d’hiver).

Electricité. Pour recharger ou utiliser vos appareils électriques, il vous faudra un adapteur de prise anglaise.

Argent. Aux Emirats, on paye en dirham (10 dirhams correspondent à un peu moins de 3 euros). Pour changer la monnaie, ne choisissez pas le premier bureau de change que vous rencontrez dans l’aéroport. En général, ils ont des taux de change moins avantageux. N’hésitez pas à comparer avant de faire l’échange d’argent. Vous pouvez aussi effectuer la transaction sur une seule partie de votre argent, ainsi vous diluez le risque de perte lié au change.

Transports. Des hommes vous demanderont si vous voulez empruntez un taxi à la sortie de l’aéroport. Vous pouvez négocier le tarif, mais cela restera toujours plus cher que les taxis beiges officiels. En général, les gens se déplacent principalement en taxi à Dubaï.
Vous pouvez aussi prendre le métro ou le bus. La photo vous montre à quoi ressemble une station de métro ainsi que les taxis beiges en bas à gauche.

Dans les bus, les hommes sont à l’arrière et les femmes à l’avant. J’ai d’ailleurs assisté à une scène de la part d’une femme car un père s’est assis à la partie avant du bus avec ses enfants.
Il y a aussi des bus réservés aux travailleurs. Ce sont des bus qui emmènent les travailleurs dans des lieux de « dortoirs » après leur journée de travail. J’ai failli monter dedans, alors ils m’ont gentiment redirigé vers le bon arrêt de bus.
La location de voiture n’est pas vraiment conseillée pour des touristes qui n’ont pas l’habitude de rouler sur des routes à voix multiples. De plus, les routes sont constamment en travaux et ne permettent donc pas aux applications de géolocalisation d’être à jour.

Langue. La langue parlée est l’anglais. Et lorsque vous entrerez dans certains endroits, ne soyez pas étonnés si l’on vous dit « hello, how are you? » (bonjour, comment allez-vous ?). Cela fait partie de leur stratégie de création d’une expérience touristique positive.

Couples. Aux Emirats, il faut rester respectueusement pudique dans l’espace public en évitant les tenues et comportements provocateurs. Il est interdit de s’embrasser sur la bouche, de se faire des câlins dans la rue et d’avoir des relations sexuelles hors mariage. La détention d’images ou de vidéos à caractère pornographique est prohibée. L’homosexualité est passible de lourde peine de prison (les producteurs du film Sex and the city 2 n’ont d’ailleurs pas reçu d’autorisation pour tourner un film sur leur territoire, car il blasphémait la communauté musulmane avec un mariage gay et des scènes hypersexualisées). On ne peut normalement pas vivre sous le même toit avec une personne de sexe opposée. J’étais hébergée dans une collocation d’étudiants et je n’ai pas eu de soucis. Normalement, personne n’ira voir ce qui se passe dans les chambres. En revanche, certains ont eu des petits soucis avec la police suite à une consultation à l’hôpital, un dépôt de plainte à la police pour viol, une femme alcoolisée qui s’est faites violée par un collègue et a appelé la police, une relation sexuelle sur une plage publique.

Alcool et drogue. Il est également interdit de se droguer et la consommation d’alcool peut se faire uniquement dans certains lieux.
Les pays occidentaux devraient prendre l’exemple sur ce point-là. Cela éviterait certaines dérives sur la place publique, car on voit parfois des personnes alcoolisées déambuler impunément… D’ailleurs, savez-vous qu’à Strasbourg, la ville a trouvé bon de fournir un distributeur de seringues pour les personnes qui se droguent au lieu de les prendre en charge dans des centres de désintoxication?

Tenues vestimentaires. Il n’y a pas de code vestimentaire obligatoire, sauf pour entrer dans les mosquées. Lors des visites des lieux de culte, il faudra simplement se couvrir épaules, jambes et tête, comme dans certaines églises. A la plage, les bikinis sont tolérés mais le topless ou le naturisme y est interdit.
Personnellement, je mettais principalement des pantalons. Pour aller à la plage, le dernier jour, j’avais mis une robe.

Fêtes religieuses. Avant de voyager, vérifier la période du Ramadan. A cette période-là, il est interdit de boire, de manger et de fumer dans les lieux publics.

WC. Les toilettes offrent souvent une petite douchette pour se nettoyer (voir à gauche de la photo). Mais rassurez-vous, il y a aussi du papier.

Si jamais, vous devez manger avec les mains ou serrer la main à quelqu’un, n’oubliez pas qu’il faut utiliser la main droite car la main gauche est utilisée pour se nettoyer…

La face cachée de Dubaï

J’imagine qu’en 7 ans, Dubaï a dû bien changer, puisque c’est une mégapole qui ne cesse d’évoluer. Pour moi, ce fut une expérience sympathique, dépaysante, cosmopolite, dans un pays futuriste matérialiste. C’est un endroit où l’on peut se divertir et qui a été créé pour cela d’ailleurs. Néanmoins, il y a de nombreux côtés négatifs, qui finalement, pourraient nous interroger si ça vaut vraiment le coup de préserver et continuer à développer ce genre de villes de surconsommation, pleines d’artifices et de futilités… Il y a beaucoup de contradictions entre la belle façade exposée, les valeurs conservatrices d’origine religieuse, et certaines réalités du terrain. Voici celles que j’ai remarquées :

Des ouvriers exploités

La manière dont s’est bâtie cette ville manque cruellement d’éthique. Les travailleurs les moins bien lotis sont ceux qui travaillent dans le domaine de la construction. Ce sont des hommes venus d’Inde, du Pakistan, du Bangladesh, du Philippine, du Népal, du Sri Lanka, de la Chine, d’Afrique, etc. Ils espéraient simplement gagner de l’argent pour leurs familles restées au pays. Ils se retrouvent à travailler dans des conditions extrêmement difficiles jusqu’à parfois 14 heures par jour pour un salaire minable. Ils travaillent même en pleine canicule lorsque la température atteint 40 voire 50 degrés en été. J’ai vu ces ouvriers à l’œuvre et il y a un homme qui surveillait la cadence… Il ne manquait plus que la cravache, c’est un véritable esclavage! J’ai essayé d’en savoir plus en posant des questions à un chauffeur de taxi mais il m’a fait signe qu’il ne pouvait pas parler, comme si le taxi était sur écoute.

Comme évoqué plus haut, les travailleurs sont hébergés dans des camps de travailleurs. Les conditions sont misérables: manque d’hygiène, entassés dans des dortoirs, cuisine et sanitaires collectifs. Il n’y a pas de syndicats pour défendre les droits des employés et s’ils tombent malades, ils n’ont aucune protection sociale…  Ils n’ont pas non plus de temps disponible pour avoir des activités de loisirs et ne sont pas autorisés à fréquenter des filles. Comme leurs passeports sont réquisitionnés, il leur est impossible de retourner dans leur pays quand ils le souhaitent.

« C’est de l’enfer des pauvres qu’est fait le paradis des riches. »

Victor Hugo

Lorsque la crise sanitaire a mis à l’arrêt cette ville de la démesure, fonctionnant principalement avec le secteur du tourisme, des milliers de travailleurs se sont retrouvés coincés et licenciés, sombrant dans la misère et la pauvreté. Des solutions d’entraide se sont mises en place entre ces personnes, mais ont été interdites. La banque alimentaire des Emirats offriraient également de la nourriture sponsorisée par les grandes marques. Les personnes ayant contribué au développement et à la construction du pays sont traitées comme des objets jetables et certains sont parfois à la rue. Certains employés se voient toujours refuser la remise de leur passeport et en même temps la perte de leur emploi leur a engendré la perte de leur visa, du statut de résidence. Ils sont devenus des sans papier, pris au piège dans une prison dorée à ciel ouvert.

Je trouve que c’est vraiment indigne de traiter des êtres humains de la sorte car ils ont fait de gros sacrifices en quittant leur pays et leur famille. Ce sont eux qui ont réalisé le « sale boulot » et ont fait tourné les activités de Dubaï lors des périodes touristiques. Si demain, ils décidaient de faire une grève, de ne pas retourner travailler, c’est la fin de toutes constructions et toutes activités touristiques à Dubaï…

On pourrait trouver d’autres exemples de l’exploitation, de la domination d’un peuple par un autre… C’est comme si l’être humain était un prédateur, pas assez civilisé ou trop égoïste pour partager les ressources entre tous…

« La cupidité est un esclavage permanent. »

Ali ibn Abu Talib

Le peuple originel de Dubaï vivait, auparavant, dans la sobriété. Et lorsqu’il a découvert le pétrole, il s’est transformé, de la même façon que les colonisateurs de l’époque. Ils ont gagné au loto et réalisent maintenant les rêves les plus fous… Sur toute cette souffrance, ils arrivent à créer de la beauté, artificielle certes…

Je commence à me poser de nombreuses questions : est-ce que le monde serait capable de créer de belles choses sans nuire à autrui ? Est-ce que les belles créations se font seulement s’il y a la carotte de l’argent en contrepartie ? Les individus n’arriveraient-ils pas à se motiver à créer de belles choses, sans recevoir un salaire, mais simplement pour la satisfaction personnelle d’avoir contribuer à la co-création d’un bien commun, qu’il soit d’utilité de santé, d’alimentation ou encore de divertissement? Pensez-vous que les êtres humains sont fainéants et qu’il n’y a pas d’autres choix que de les mener à la baguette? Comment les individus se comporteraient si l’on partageait équitablement les ressources, si l’on vivait dans un monde sans argent?

Difficile de trouver la solution parfaite… La perfection n’est pas de ce monde, mais je me dis qu’on peut toujours essayer de diminuer la souffrance globale…

La prostitution tolérée

La féministe (modérée) que je suis, aurait envie de dénoncer l’exploitation sexuelle des femmes, mais apparemment, certaines y trouvent leur compte à servir et combler tous les désirs et caprices des riches en échange d’argent… Ainsi, des femmes acceptent d’être des esclaves sexuelles contre une rémunération et/ou des séances de shopping. Voici quelques témoignages de pratiques, que je ne préfère pas détailler, mais que je trouve immonde : 1, 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8, 9, 10, 11, 12. Vous pouvez également aller sur le site « tagthesponsor » qui vise à piéger et divulguer les influenceuses qui s’adonneraient à ce genre de pratiques scabreuses.

« N’accompagne pas un riche dans tes voyages , car si tu dépenses comme lui tu te feras du mal , et si il dépense pour toi il va t’humilier »

Ali ibn Abu Talib

Comment voulez-vous que les hommes respectent les femmes si elles ne savent pas se respecter elles-mêmes et se prostituent? Les femmes qui acceptent les pratiques humiliantes et dégradantes me dégoûtent autant que les hommes qui commettent ces actes répugnants… Comment peut-on avoir ce genre d’idées merdiques en tête ? Je ne suis pas non plus étonnée si des émiratis humilient des femmes occidentales, car dans leur culture, la femme non voilée est impure… Donc ils doivent bien s’amuser à la salir encore plus…
Et dire que sans consentement tout ceci n’existerait pas…

Ne généralisons pas, tout de même, cette situation, car nous ne savons pas combien d’hommes s’adonnent à ce genre de pratiques et si ce sont uniquement des riches émiratis. Cela pourrait être des hommes riches expatriés également. Néanmoins, nous pouvons nous interroger sur l’incohérence entre la pudeur assumée, la tolérance zéro vis-à-vis de l’alcool et de la drogue, etc. et l’acceptation d’agences d’escortes sur le territoire… Nous nous retrouvons ici face à la même hypocrisie de la volonté d’une fille vierge mais de pratiques sexuelles anales et autres pour contourner la règle religieuse… Entre deux extrêmes peut-être serait-il possible de trouver un équilibre sain ?

On aura beau créer tous les mouvements féministes du monde, tant que les femmes n’auront pas pris conscience de leur valeur et continueront à ternir l’image de la femme sacrée en s’intéressant trop à l’argent et en se rabaissant au statut d’objets sexuels, tout ce combat restera vain… L’émancipation féminine ne rime pas, selon moi, à pornographie, prostitution, pédophilie, zoophilie ou encore scatophilie…

Face à un système de valeurs en perdition, un seul remède : la prévention, l’éducation
– pour les femmes, afin qu’elles apprennent à se respecter, à avoir une estime d’elle-même et à trouver un sens à leur vie sans se noyer dans la superficialité et l’égocentrisme.
– pour les hommes, pour qu’ils apprennent à respecter les autres sans vouloir constamment dominer ou humilier l’autre, à contrôler leur égo surdimensionné, leur cupidité, et à définir des limites éthiques à ne pas franchir.

Il y aurait également un autre remède si on y mettait les moyens et de l’ordre : la justice… Mais je suis également en train de réfléchir à l’utilité des prisons (est-ce que la punition rend une personne meilleure ? N’y-a-t-il pas d’autres solutions ?)

J’ai vraiment de la chance, dans tous mes voyages je ne suis jamais tombée sur des personnes si malveillantes. J’ai l’impression d’avoir un ange protecteur. Ou alors je ne suis pas physiquement à la hauteur (pas de chirurgie esthétique pour moi haha) et tant mieux, du coup!

Un paradis fiscal

A Dubaï, il y a une politique qui vise à favoriser l’implémentation d’entreprises grâce à une fiscalité à taux zéro. Ainsi, des personnes satisfaites d’avoir bénéficié des avantages sociaux français depuis leur tendre enfance, continuent d’en profiter tout en transférant leurs bénéfices sur des comptes off-shore à Dubaï, afin de s’exonérer de donner leur part à la société. (Néanmoins, vue la façon dont notre gouvernement gère l’argent public, je ne suis pas sûre que ce soit mieux de payer des impôts…)

En revanche, pour accéder aux opportunités à Dubaï, il y a un prix à payer. Il faut d’abord trouver un partenaire / un sponsor. C’est grâce à ce contact qu’il sera possible d’ouvrir une entreprise, un compte en banque, acheter une voiture, louer une maison, des locaux, etc. C’est le moyen pour les émiratis de garder le contrôle sur leur économie et de s’enrichir très facilement puisqu’ils détiennent 51% des actions de l’entreprise et peuvent récolter des fonds sur les comptes comme bon leur semble. Il faut savoir que les sponsors fournissent les autorisations de sortie du territoire, donc mieux vaut avoir de bonnes relations, car ils peuvent vous empêcher de rentrer dans votre pays. Au moindre faux pas, ils peuvent même vous détenir en prison. Et vous ne pourrez pas compter sur l’ambassade française pour vous aider…

Un système de valeur basé sur l’argent

Les riches ont une définition assez étonnante de l’amitié, mais ceci se verra partout ailleurs dans le monde. Pour eux, l’amitié se mesure par rapport à la richesse matérielle… La valeur d’une personne s’évalue en fonction de son argent… Dans les villas, il y a une toute petite pièce de même pas 5m2 prévue pour la femme de ménage (juste pour apporter un exemple complémentaire du fossé entre riches et pauvres).

Au final, quel est le mérite d’être riche ?
A-t-on du mérite de s’être approprié des terres, des ressources ? Non, la planète n’appartient à personne et les ressources ne devraient pas être exploitées par quelques-uns et marchandées, mais partagées entre tous. Il s’agit de biens communs.
A-t-on du mérite de naître dans une famille riche ? Non, il s’agit juste d’une chance de pouvoir avoir accès à des meilleures conditions de vie, une meilleure éducation, etc.
A-t-on du mérite de gagner de l’argent car on vend son corps? Je trouve personnellement dommage de prôner ce type de valeurs plutôt que l’intelligence…

Ne devrait-on pas adopter une posture de gratitude pour ce que l’on a et partager si l’on a beaucoup avec les autres plutôt que de profiter égoïstement et indécemment sur le dos des autres ? Est-il si difficile de trouver le bonheur, combler l’ennui et les frustrations? Il paraît que l’argent ne fait pas le bonheur

Normalement, chacun devrait pouvoir faire ce qu’il souhaite sans être juger. Mais malheureusement, ces comportements excessifs (comme claquer 40 000 euros dans de l’alcool en soirée) impactent le reste de la population, donc ils devraient être intolérables et contrôlés.

Non seulement les riches exploitent les autres, mais en plus, ils font tout pour ne pas payer d’impôts et ne pas participer à la redistribution des ressources qui permettrait de moins creuser les inégalités. A l’inverse, je suis aussi d’accord de prendre en compte l’aspect méritocratie pour les personnes travailleuses par rapport aux personnes paresseuses, sinon plus personne ne serait motivé à travailler, à mon avis… Mais je ne pense pas que ceux qui gagnent de l’argent en faisant simplement fructifier de l’argent, en exploitant les autres, en vendant leur image (en faisant parfois des placements de produit frauduleux dénoncés par l’association Stop Arnaque) ou en prostituant leur corps ont du mérite…

La notion du bien et du mal n’est qu’une question de perception. Je pense que les riches se disent qu’ils font le bien car ils créent de belles choses, se font plaisir, font plaisir à nos yeux et en même temps offrent des emplois. Je leur reconnais certaines qualités comme la recherche de la perfection, de l’excellence, l’exigence, l’ambition, le dépassement, etc. Toutes ces qualités sont mises au service de la rentabilité financière personnelle pour ensuite pouvoir investir dans de nouveaux projets, dans une optique de croissance illimitée.

Cette compétition sans limites de « qui a la plus grosse », comme dirait Benjamin Casteillo, n’est pas saine mais destructrice, lorsque l’on regarde la vision globale du monde et les enjeux environnementaux auxquels nous devons faire face tous ensemble…

« L’autorité, le pouvoir et la richesse ne change pas un homme; ils ne font que le révéler. »

Ali ibn Abu Talib

Zéro autonomie alimentaire

Dubaï, malgré son activité traditionnelle de pêche, n’est pas du tout autonome au niveau alimentaire. La grande majorité de la nourriture est importée des quatre coins du monde par avion. C’est pourquoi on y trouve des plats de tous les pays pour répondre aux goûts de toutes les nationalités. 

Des animaux enfermés

Dubaï avec ses aquariums, delphinariums, et zoos détient des milliers d’animaux en captivité.

La ville la plus polluante du monde

Dubaï possède l’empreinte écologique par habitant la plus élevée du monde. La ville contient plus de voitures par habitant qu’ailleurs dans le monde. Chaque personne consomme 60% d’eau en plus par rapport à un français. A Dubaï, tout est climatisé, jusqu’aux arrêts de bus.

Alors vous imaginez, que j’ai bien rigolé lorsque je me suis retrouvée nez à nez avec cette pancarte indiquant l’arrêt d’un tapis roulant pour faire des économies d’énergies.

Face aux enjeux environnementaux actuels, je trouve qu’il n’est pas très judicieux de créer un endroit artificiel et énergivore… Quand on voit que les riches sont sans limites en pleine crise « climatique » et que ce sont eux qui polluent le plus sur cette planète, il est difficile de gober la soupe culpabilisante et contraignante à l’égard des peuples… Peut-être devraient-ils montrer l’exemple en stoppant toutes ces extravagances avant de vouloir donner des leçons?

« Celui qui n’a aucun contrôle sur ses désirs n’a aucun contrôle sur son esprit. »

Ali ibn Abu Talib

D’ailleurs, on pourrait se demander comment ils ont réussi à dépenser autant d’argent pour construire une ville architecturalement et techniquement très élaborée sans prendre en compte l’aspect environnemental. La prise de conscience est tardive, mais apparemment, ils se sentiraient concernés par l’enjeu mondial de la transition écologique. Dubaï souhaiterait devenir la ville la moins émettrice de CO2 de la planète. Des architectes se sont déjà mis à la tâche afin de relever ce nouveau défi.

Il est difficile de s’y retrouver entre ces extrêmes : les riches qui dépensent sans compter futilement et les pauvres qui vivent dans des conditions indignes… Tant que les êtres humains accepteront d’être traités de la sorte et ne se lèveront pas pour leurs droits et leur dignité, ils continueront de subir les maltraitances de ceux qui profitent des gens faibles. Le pouvoir appartient aux travailleurs. Si demain, plus personne ne va travailler pour les riches, ces derniers ne seront plus rien. Si demain, tout le monde se désabonne des influenceuses qui ont plus de poitrines que de neurones, elles ne seront plus rien.

Nous sommes responsables de ce monde en décadence par notre CONsentement. Pourquoi ne pas mettre en avant les valeurs nobles (amour, altruisme, honnêteté, justice, intelligence, dignité, etc.) plutôt que des valeurs avilissantes (médiocrité, cupidité, superficialité, égoïsme, etc.) afin de développer non pas notre paraître mais notre Être?

Tout ceci n’est malheureusement pas pour demain la veille. Malgré la crise du Covid, Dubaï a repris ses activités de plus belle et a explosé ses ventes de villas… La coupe du monde de football n’a pas été annulée malgré les nombreuses polémiques et est prévue pour l’hiver prochain dans des stades climatisés (oui on marche sur la tête, mais vu que tout est climatisé aux Emirats, ils ne sont plus à cela près?). J’appellerai évidemment à boycotter cet événement, mais comme je regarde rarement le foot, cela ne changera pas trop pour moi.

Comme exposé tout au long de l’article, on peut aussi trouver des côtés positifs, même si j’ai fait ressortir plutôt les côtés négatifs ici. Ce sont clairement les inégalités grandissantes, le non-respect des droits de l’Homme et l’éco-anxiété qui m’empêchent d’admirer pleinement toutes ces évolutions architecturales et technologiques. :/

Documentaires

Voici quelques documentaires si vous voulez en savoir plus sur Dubaï :

2021 : Dubaï : Luxe, démesure, le nouveau paradis des français

2020 : Emirats : la fin de l’Eldorado ? | ARTE Reportage

2020 : DOCUMENTAIRE-REPORTAGE: Les dessous de Dubaï

2018 : Qatar 2022 – Enquête sur un hôte de la Coupe du monde surprise

2017 : Dubaï : Folie, luxe et milliardaires sans  limite !

2017 : Documentaire choc la face cachée du Qatar

2017 : Dubaï, la démesure – Échappées belles

Pour terminer cet article sur une touche plus positive, voici quelques vidéos humoristiques de « Marie s’infiltre » à Dubaï. J’ai vraiment adoré sa manière de caricaturer les expatriés à Dubaï et de présenter les inégalités citées plus haut:

2020 : Clip Dubaï

2021 : Episode 1 : Les influenceurs

2021 : Episode 2 : Vice city

2021 : Episode 3 : Le Dubaï Show

J’espère que mon article sur Dubaï vous a plu et que je ne vous ai pas trop perdu. Je m’excuse d’avance si j’ai heurté quelqu’un (n’hésitez pas à me le dire). Ce n’est jamais évident d’exprimer son point de vue lorsqu’il s’agit de culture. N’hésitez pas à me partager vos aventures positives et négatives si vous y avez été ou à commenter sur les différents sujets abordés 🙂

« Le voyage, c’est aller de soi en soi en passant par les autres »

Proverbe Touareg

4 reflexions sur “6 jours aux Emirats Arabes Unis

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