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Et si nous labellisions nos élus ?

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De nombreuses initiatives émergent de part et d’autres à travers des associations et collectifs, notamment, pour permettre de soulever certaines problématiques sociétales. Avec l’association Un Nôtre Monde, devenue EnVie d’Un Nôtre Monde, nous parlions de « label » l’année dernière. Valérie Bugault, quant à elle, propose de créer des groupements d’intérêt. Ne serait-il pas pertinent que les associations et collectifs de citoyens, travaillant sur la même thématique, se relient entre eux afin de co-créer un label ?

  1. La création d’associations, de collectifs citoyens

Lorsqu’un groupe d’individus traverse une épreuve, fait le même type d’expériences et prend soudain conscience d’un dysfonctionnement au sein de la société, ce groupe se constitue en collectif ou en association. Les collectifs ou associations ont plusieurs objectifs :

  • soutenir moralement et psychologiquement les personnes qui ont la même problématique,
  • communiquer sur la thématique au grand public, afin de sensibiliser les personnes qui ne sont pas au courant,
  • proposer des actions concrètes et des solutions à mettre en place,
  • et/ou engager des actions en justice.
  1. La mise en lien des associations, collectifs de citoyens et entreprises d’intérêts communs

Il serait intéressant que les collectifs, associations, etc. se regroupent (sans perdre leur identité) afin de travailler ensemble sur leur sujet de prédilection (certains ont déjà commencé à se mettre en lien). Ils pourraient, ainsi, présenter leurs projets respectifs et leurs moyens. Puis, s’ils le souhaitent, ils pourraient aussi mutualiser les ressources afin d’avoir une plus grande force d’actions dans l’organisation et la réalisation des opérations de sensibilisation :

  • Actions de lobbying citoyen (envoi de courriers, etc.)
  • Conférences, interventions publiques
  • Tractage
  • Evénements (festivals, foires, etc.)
  • Etc.

D’un point de vue humain, cela permettrait de s’entraîner à travailler dans une optique de collaboration plutôt que de compétition, d’apprendre à communiquer ensemble et de se mettre en lien.

A titre d’exemple, voici des groupements d’intérêt qui pourraient se composer afin de proposer des actions coordonnées partout sur les territoires et de cocréer ce fameux label :

  • dans le domaine de l’agroécologie pour une alimentation saine et durable
  • dans le domaine des animaux pour la fin de l’exploitation animale
  • dans le domaine artistique pour diffuser de la joie, de l’amour et de la bonne humeur
  • dans le domaine du droit pour le respect de la constitution et des lois
  • dans le domaine de l’éducation pour le développement du plein potentiel de chacun et de l’empathie
  • dans le domaine de l’enfance pour la protection des enfants
  • dans le domaine de l’information pour le respect de la charte de Munich
  • dans le domaine de la politique pour la mise en place d’une vraie démocratie par le peuple pour le peuple en dehors des clivages des partis politiques
  • dans le domaine de la santé pour le respect du serment d’Hippocrate
  • dans le domaine de la solidarité pour développer l’entraide, l’altruisme
  • etc.

Ces groupements d’intérêt pourraient constituer différents groupes de travail et faire appel à l’un et à l’autre pour des travaux transversaux. Chacun pourrait travailler dans sa spécialité tout en étant en synergie et en créant des interconnexions avec les différents « métiers ». Le savoir et la connaissance sont vastes, soyons dans un esprit d’ouverture à l’autre en incarnant l’humble adage « Je sais que je ne sais rien » de Socrate, tout en ayant confiance en nos propres capacités.

  1. Le label comme outil d’évaluation du degré de conscience de nos élus

Souvent les élus se présentent dans une optique personnelle carriériste, très souvent liée à l’égo, plutôt que réellement dans l’intérêt commun. On peut le remarquer dans le mode de financement des partis politiques ou encore avec différentes affaires, montrant le peu d’intégrité de certains (Thierry Solère, Coralie Dubost, Jean-Jacques Bridey, Hubert Falco, François Fillon, Balkany, Nicolas Sarkozy, etc.). De plus, on rencontre le même problème qu’avec les pédocriminels : les élus sont, la majorité du temps, impunis

Donc, l’idée de ces labels seraient de positionner des individus qui agissent en conscience, au sein de l’appareillage d’Etat, pour mettre en place une vraie démocratie, avec des outils tels que le RIC constituant, Nos lois, etc. Les labels permettraient aux citoyens de visualiser les élus qui ont conscience des différentes problématiques sociétales. Mais aussi, de voir s’ils agissent concrètement pour mettre en place les solutions apportées par l’intelligence collective des citoyens, plutôt que par des lobbys privés, telles que les multinationales.

Chaque groupement d’intérêt établirait un « cahier des charges » qui pourrait prendre la forme d’une charte, d’un test, d’une note, par exemple. Les labels d’engagement moral seraient attribués en fonction d’un seuil minimum définit par rapport aux engagements pris et/ou aux actions menées par l’élu. Les associations et collectifs de citoyens devront également mener un suivi du respect des engagements de l’élu. Et s’il ne les respectent pas, ils se réserveront le droit de lui retirer le label à tout moment. Il faudrait accompagner ce dispositif du mandat révocatoire afin de révoquer un élu qui ne respecterait pas ses engagements et/ou travailleraient pour des intérêts particuliers.

Ces labels pourront être mis en avant par les élus pour promouvoir leur campagne électoral, mais surtout, pour rendre visible les nombreux citoyens qui se trouvent derrière chaque grande cause.

Certaines associations ont déjà mis en place des outils pour interpeller les élus :

Cette dernière initiative est fantastique ! Elle devrait être implémentée dans tous les groupements d’intérêts collectifs. Ainsi, pourrait être imaginé l’observatoire Politique & Médias, Politique & Santé, Politique & Démocratie, Politique & Enfance, etc.

N’hésitez pas à me dire en commentaire comment vous trouvez l’idée de la labellisation des élus et si vous connaissez d’autres initiatives qui vont dans le sens de la responsabilisation des élus et la mise en lien avec les citoyens. Le but n’est pas de limoger les politiciens mais de nous inviter, tous, à nous questionner, à évoluer dans nos niveaux de conscience respectifs, à nous ouvrir au monde qui nous entoure, avec humilité.

Vous pouvez envoyer des courriers pour présenter l’idée aux éventuelles personnes intéressées. Voici quelques modèles.

N.B. : Je cherche un groupement d’intérêt afin de militer pour la reconnaissance du travail bénévole avec la mise en place d’un revenu digne de 2000/2500€ net, avec pourquoi pas, le versement d’une partie du revenu en monnaie locale. Ceci nous permettrait de réaliser un travail qui nous plaît, d’intérêt commun, sans nous obliger à aller travailler pour des entreprises d’intérêts privés.

« Nous avons besoin de leaders qui ne sont pas amoureux de l’argent, mais de la justice. Qui ne sont pas amoureux de la publicité, mais de l’humanité. » Martin Luther King

3 reflexions sur “Et si nous labellisions nos élus ?

  1. ACPE- Association agir contre la prostitution des enfants

    Bonjour,

    Nous soutenons votre initiative puisqu’il nous semble primordial de venir impliquer les citoyens dans la défense des droits des enfants qui est une problématique sociale essentielle.

    Nous vous remercions d’avoir énoncé dans votre liste des organismes de défense et de protection des enfants, notre association de lutte contre la prostitution des enfants et des violences sexuelles.

  2. Bernard Jaquet

    Bonjour,

    Nous vous soutenons dans vos démarches et nous tenons à votre disposition nos compétences dans le domaine de la prévention primaire des violences envers les enfants et adolescents.

  3. Luca de Paris

    On pourrait labelliser les élus selon qu’ils essaient de réaliser les souhaits populaires très majoritaires, exprimés depuis longtemps dans des sondages, comme le RIC, l’effectivité du vote blanc.

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